Anna Rukosuyeva : voyageuse du monde

Depuis 2009, Anna Rukosuyeva, 28 ans, s’est constitué une liste impressionnante d’aventures de voyage. Elle s’est rendue en Italie, où elle a visité Venise, Florence, la Toscane, Sienne, Rome et la côte amalfitaine. Dublin, Londres, Paris, le Maroc et les îles grecques sont également sur la liste des destinations à ne pas manquer. Mais l’une de ses préférées était les Alpes françaises.

Vous avez beaucoup voyagé. Quelle a été votre aventure préférée ?
A.R. : Mon récent voyage dans les Alpes françaises a été extraordinaire ! Je n’ai fait du snowboard qu’à Blue Mountain, ici en Ontario, alors l’idée de me retrouver sur une « vraie » montagne était très excitante et intimidante. Nous avons pris l’avion pour Genève, puis nous sommes allés du côté français et avons séjourné dans un magnifique chalet à quelques minutes de Chamonix. Il s’agissait de trois jours de snowboard intense, d’après-ski, c’est-à-dire d’activités sociales qui se déroulent ensuite, et de bains chauds en regardant le paysage magnifique.

Quel est votre meilleur souvenir de ce voyage ?
A.R. : Après quelques heures de snowboard, on s’assoit dehors sur une chaise Muskoka au café situé au sommet de la montagne avec un chocolat chaud ou une bière et on profite du paysage.

Quel est le moment le plus embarrassant ?
A.R. : La partie la plus difficile du voyage a été le premier jour. Je n’avais pas fait de snowboard depuis quelques années et j’étais un peu rouillé. Nos amis ont décidé de faire les Grands Montets pour notre première descente. Les conditions étaient parfaites pour le sommet de 11 000 pieds. Mes amis avaient fait du snowboard la veille, donc ils s’étaient échauffés. Mais pas moi ! Je n’étais pas habitué à une poudreuse aussi épaisse et à un angle aussi raide et mes fixations de location me donnaient beaucoup de mal. J’ai passé la majeure partie de la descente à glisser sur mes fesses et à essayer de ne pas gêner les skieurs derrière moi. J’avais l’impression d’être le premier jour de mon apprentissage du snowboard. Je ne recommande absolument pas de monter au sommet de l’un des plus hauts sommets pour votre premier jour.

Quel conseil donneriez-vous à une personne qui se rendrait dans les Alpes françaises pour faire du ski ou du snowboard ?
A.R. : Si vous séjournez du côté français, restez à Chamonix. C’est une jolie petite ville avec une vue imprenable sur les montagnes. Si vous allez skier le matin, réveillez-vous tôt. Vous voulez arriver à la ligne 20 minutes avant l’ouverture de la montagne. Il n’y a qu’une ou deux télécabines en service et le trajet dure environ 15 minutes, donc il y a beaucoup d’attente. Oh, et l’après-ski est un must. Il y a des tonnes de cafés et de bars en bas de la colline. Trouvez un endroit agréable au soleil, étirez vos jambes endolories et prenez une délicieuse bière.

Où allez-vous ensuite ?
A.R. : Croatie ! Si vous n’avez jamais vu leur parc de chutes d’eau, je vous défie de googler le parc national des lacs de Plitvice et de ne pas vouloir faire vos valises immédiatement pour y aller. C’est aussi l’un des décors de l’une de mes séries préférées : « Game of Thrones ».

Anna Rukosuyeva a reçu un diagnostic de LMC en 2009. Vous pouvez la voir sur les pistes des Alpes françaises à la course d’Anna.


Ce que vous devez savoir avant de vous rendre dans les Alpes françaises

Meilleur restaurant : « Il faut sortir pour manger une fondue pour compléter son expérience », dit Rukosuyeva. « Nous sommes allés à La Calèche et c’était excellent ». Une chose à savoir sur les restaurants, cependant, est qu’une fois le petit-déjeuner terminé, ils ne servent pas de déjeuner pendant les heures suivantes. Nous nous sommes arrêtés dans quelques restaurants pendant qu’ils feuilletaient leur menu et ils n’avaient pas de nourriture à nous servir.

La pièce la plus essentielle de l’équipement de snowboard : Le casque. Tout le monde en porte un en Europe, vous ne serez donc pas seul. J’ai vu trop de commotions cérébrales arriver à de très bons snowboarders sur les plus petites collines. La sécurité avant tout, quel que soit le niveau que vous pensez avoir ou la facilité de la pente.

La seule chose que j’aurais aimé savoir : le dernier jour de notre séjour, nous avons découvert le train du Montenvers qui monte jusqu’aux grottes de glace de la Mer de Glace, le plus grand glacier de France. C’est sur ma liste pour notre prochaine visite.

Agréable surprise : Nous avons utilisé AlpinResorts et payé 80 euros pour trois jours de location de matériel. Cela représente environ 100 $, comparativement à Blue Mountain, en Ontario, qui coûte environ 45 $ par jour.

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